Amis poètes !
Depuis quelques mois, de frustration je broie du noir !
M'enfonçant un peu plus dans la gorge du désespoir
Cherchant dans l'abattement à retrouver l'inspiration,
Permettant à ma plume de s'exprimer avec passion
Elle a disparue lorsque j'avais le coeur serein
Et que subitement la muse m'a lâché la main !
L'âme déstabilisée, je ne compose plus rien ;
Sinon des balivernes griffonnés sans entrain
Je me sens comme vider de mes capacités
Et Intellectuellement plongé dans la cécité,
Imposant à ma plume de garder le silence.
Depuis je suis frustré redoutant la démence,
Le regard dépité, posé sur la feuille blanche;
Où avec concision d'autres poètes s'épanchent !
Dans l'état désertique, là où rien ne pousse
J'attends de la providence un petit coup de pouce !
Que de nouveau ma plume redevienne rayonnante;
Heureuse de rendre concret quelque chose de plaisante !
Et mettre sous vos yeux des mots enrubannés,
Pouvant vous délivrer un message novateur;
Dont je serais le premier à donner la primeur :
Capable d'écrire finement, sans l'aide de la muse;
Qui lâchement m'a laissé dans mes pensées confuses
A m'affranchir tout seul du syndrome de la feuille blanche.
L'aliénation mentale générant le chagrin immense.
De n'être plus en mesure de faire vivre la pensée,
Que seuls les poètes ont la maîtrise de nuancer !
Guyh