Tout simplement.
Personne dans ce monde n'arrivera à imposer
l'horreur pour semer la terreur puis la peur
et le souvenir que l'on nomme traumatisme
de tels agissements parce que c'est le sentiment
supérieur de l'amour qu'il appelle de ses voeux
afin que d'être réconforté dans sa propre peur,
peur de l'avenir, peur du changement, peur
de soi-même dans l'incomplétude de son
être fermé sur lui-même, loin de ce que la vie
peut apporter de réjouissances, de bonheurs
et d'efforts, dans son errance, ce dernier
commet le pire en effet, attente à la vie
parce qu'il est bien loin de la vérité, si
éloigné que reclus dans une forme
d'ignorance volontaire, se complaît
en un monde idéal et refuse obstinément
s'il en est capable de s'ouvrir à une
réalité imparfaite dans laquelle il a
un rôle à jouer, préfère ses pensées,
se réfugie dans une critique stérile, une
distance, un éloignement qui le différencie
et justifie à ses yeux son positionnement,
or, au contraire, plutôt que de respecter ce
qui ne lui ressemble pas, il tente de le
modeler à son image pour se rassurer parce
qu'il n'a pas appris à regarder ailleurs et
par delà les apparences, pense être menacé,
refuse de sortir du personnage confortable
qu'il s'est habitué à incarner pendant des
années et des années, n'arrive pas à s'en
distancier car l'image qu'il a de lui-même
est celle que les autres lui renvoie, elle
lui déplaît, il voudrait être aimé, ni plus, ni
moins, et ne plus avoir peur, tout simplement.
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