PARDON.
PARDON
J’offre mon pardon
A ceux que j’ai tout donné,
Qui m’ont laissé à l’abandon,
Et qui sont là entrain de trôner.
Oui mon cher lecteur [auditeur],
C’est un exercice difficile
Que de prendre un nouveau vecteur,
Mais les yeux, n’ont-ils pas de cils ?
Pourquoi aurais-je de la haine
Dans ce monde sans scrupule ?
Mieux vaut avoir une bonne haleine
Plutôt que de devenir une crapule.
J’avoue que j’y ai mis du temps
A accepter toutes leurs attitudes,
Mais vous m’en direz tant
C’est moi qui prends de l’altitude.
Alors si toi tu fais de même,
Sache que sur ton chemin
De ce nouveau carême,
Tu en écriras un parchemin.
Ne pense point à la vengeance,
Cela n’amènera point de solutions
De vouloir rentrer en dépendance
Sans en avoir l’absolution.
Vois-tu, mon cher ami,
Je t’offre de mon âme ce don,
D’offrir à tes ennemis,
Enfin ton grand pardon.
A ceux qui m’ont lâché, lynché, oublié, je vous ai tous pardonnés.
Le 12 mars 2002
THIERRY ROBERTSON