Les chrysanthèmes se meurent,
En silence,sans aucun regard,
taisent les souffrances du cœur,
à la plume des pénombres du soir,
Les tombes se pavanent,
A l’automne de nos mémoires,
Les blanches fleurissent de chagrin,
au pavé sans lendemain,
s’annonce l’hiver de nos âmes…
Les chrysanthèmes se meurent,
Sans regrets ni remords,
Elles ont vécu, offert leurs cœurs,
Ce n’est pas triste sort…
Les cimetières gravés de larmes,
Souvenirs de nos chers,
S’épanouissent les pleurs,
Brumes des amours éternelles,
S’annonce le souvenir qui enflamme…
Les chrysanthèmes se meurent,
Mais jamais ne meure l’espoir,
Il y a toujours une petite lueur,
Qui pose sur nous un tendre regard…
inspiré par un commentaire de Jessye