Ouvrant la lourde porte de ton charmant sépulcre,
Belle en merveille, sa peau blanchâtre involucre,
Dont l’effluve framboisée, savoureuse et acre.
Elle ferme ses yeux, mélange d’agate et de nacre,
Son exquis minois exhalant la tranquillité,
Je vois qu’elle, je lui jure à jamais, que de l’aimer.
Impassible, je lui prend délicatement la main,
De baisers fébriles, que je déploieraient aux seins,
Mon sang brule, ardente chimère, me voilà condamné !
Ta chaire est de glace livide, fondant à mon envie,
Ton encolure de marques siliques ! Que j’ai délivré,
D’un collier assassin, qui pourtant m’aura servi !
Je lui donne tout mon amour, mais sa, qui le saurait ?
Dans tes plaies, je plonge et je m’inonde de tes reins,
Criant aux dieux et diables, en ce délicieux ravin,
« Voyez de la mort, je sais comment me délecter ! »
Aathahorus 04/12/2012
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.