Cette page blanche me fait si peur,
Elle git sans vie dans sa pâleur,
Le temps semble s’être arrêté .
Que pourrai-je bien lui apporter,
A cette mer d’inexistence,
A ce néant emplit d’absence.
Je veux qu’elle rit, je veux qu’elle danse,
Je veux qu’elle crie à sa naissance.
Je veux qu’elle vive avec ardeur,
Je la veux tendre à notre cœur.
Par ma plume je lui donne vie,
Souffle de mots crée poésie.
Des cygnes noirs glissent sur vélin,
Au rythme d’un ballet divin,
Dansez syllabes et puis rimez!
Chantez, ô vers le verbe aimer!
Shakya
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Nous ne sommes rien,et pourtant tout.