Bonsoir Capricorne
Pour moi, le maître mot est "équilibre"...dans tous domaines...pas facile , il est vrai...merci pour ce partage complexe ...à méditer...
A bientôt de te lire...
Amitiés .Anto

Bonjour Capricorne, malgré ce conflit terrible, j'espère que cela ne t'empêchera pas d'écrire, de nouveau, ce serait dommage, vu ton talent, à toi, cher ami, de maîtriser ton esprit cartésien, et tu feras danser Oasiennnes et Oasiens! Mon amitié.

----------------
Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Rien de pire que ce genre de conflit ;-))

Bonjour Capricorne,

Et oui parfois sur nos esprit la censure passe, laissant nos coeurs à la ramasse...
Si tu n'écris plus de poème, je ferais de même...Sans savoir qui a tord, je suis avec toi d'accord.
Ce jour c'est moi qui suis à la une, je comprends d'autant mieux ton infortune!

Mon amitié indéfectible.
Christian

Mais tu ne vas pas nous quitter à cause de ces 2 là
Fais la loi et reviens nous vite.

----------------
chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.

Peu importe la balance
pourvu que tes mots toujours dansent !

----------------

un combat universel à mon avis et qui n'a peut être jamais de vainqueur, le combat dure et oscille entre l'ame et l'esprit...Merci pour ce poème qui fait penser et vibrer...

amitiés

yann

J'ai bien aimé ce conflit entre coeur et raison... quel "rame d'âme" parfois ! Amitié

----------------

Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

!

----------------
"La sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit" (O. Wilde)

J'ai bien aimé ta grande lucidité et ton poème qui m'a fait sourire ce matin. Merci pour cette lecture qui en attend d'autres. Amitié Poète

----------------
"La sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit" (O. Wilde)

Qui a tort qui a raison tel est la question?

----------------
On a tous le sang de la même couleur

J’avais une âme poétesse
Et un esprit cartésien,
Malgré sa triste étroitesse,
Pire qu’un puits artésien.
Ils ne faisaient pas bon ménage
Et entraient souvent en conflit,
Pourtant ils avaient même âge,
Le temps les avait ennoblis.

Au cours d’une de leur bagarre,
Il y a eu échauffourée,
Et je vis mon âme hilare
Devant mon esprit effaré,
Lui asséner éclats de rire
Qui semblaient mortifiant
Et puis on assista au pire,
L’esprit devint lénifiant.

Ramollissement des neurones,
Assura un bon praticien
Alors l’âme devint patronne
Et moi un piètre technicien.
Pardonnez-moi donc mes absences,
Mon esprit, lui, s’est évadé
Et mon âme en pénitence,
A vu l’amour se dégrader.

Voici donc mon ambivalence,
Que j’essaie de vous expliquer,
Maintenant quand mon âme danse,
Mon esprit se met à forniquer.
C’est ainsi qu’il prend sa revanche
Sur l’âme et son hilarité,
Et puis quand elle se déhanche,
Il refuse l’alacrité.

Et je n’écris plus de poème,
A cause de ce désaccord,
L’âme et l’esprit, plus, ne s’aiment
Sans pouvoir dire qui a tort.

Capricorne, le 28/04/2010