Merci Emilie-Jolie d'avoir lu mon poème...je pense que tu n'es pas la seule dans cette situation car l'être humain est parfois cruel et peut facilement faire du mal aux autres surtout quand il s'agit de sentiments...j'espère que nos peines disparaissent et l'espoir prend le dessus!

ton poéme me parle et ce quatrain en particulier

Faut-il croire à l’espoir
Et rêver comme un adolescent
Ou juste pleurer son sort
Et crucifier son cœur et se jeter dans l’eau ?

e_j

Merci beaucoup pour vos commentaires et appréciations...!

Que non pas.! Le bonheur n'est pas qu'illusion.!!
Ce poème est bien trop triste..Le temps arrange tout..tu verras...la bas..il y a l'espoir..
Courage.amitié.

Bonjour

L’honneur du premier commentaire ! Écrire et partager permet parfois d'apaiser la douleur sans la faire disparaître, c'est comme une chandelle que tu déposerais sur le bord de ta route pour te guider vers la lumière.

Quelque part, je trouve que se poser des questions, ça peut être bien ! Après, le tout c’est de pouvoir avancer malgré tout !
Je retiens un passage qui m'a plus particulièrement marqué :

"Faut-il croire à l’espoir
Et rêver comme un adolescent
Ou juste pleurer son sort
Et crucifier son cœur et se jeter dans l’eau ?"

La, je dirais OUI IL FAUT VRAIMENT CROIRE qu’Il faut reprendre la marche, et continuer d'avancer dans cette nouvelle naissance que nous faisons chaque matin en ouvrant les yeux, et apprendre à nos délester de nos fardeaux.

Juste un immense sourire à toi, plein de tendresse et de douceur pour ton cœur. Je te souhaite une très belle et douce journée et aussi tout plein de jolis jours à venir avec le cœur léger.

Une lecture très intéressante, une plume appréciée



Amina

Le soleil en plein ciel, caresse en douceur,
Par ses rayons, les corps fondus sur un sable moulant ;
La mer s’étale au large et se chatouille par des fines vagues
Et surfe sous le rythme du vent.

Le bleu azur relaxe mon esprit étourdi
Et l’odeur sublime de l’eau enivre mon cœur mourrant ;
Au fond de mon verre s’entasse un café noir au goût amer,
Et mes doigts sentent l’odeur infecte d’un tabac nauséabond.

Mon esprit s’évade en questionnement,
Cherchant paix, repos au milieu de mes tergiversations ;
Mon corps lourd et inerte
Comme un éléphant en agonie loin de son troupeau.

Mes mains retiennent les grains de sable glissant,
S’enfoncent en profondeur pour s’enfuir
Et se détachent d’un corps inhumain
Dans l’espoir de tout laisser et partir au loin.

Mon cœur palpite comme un oiseau capturé,
Dans sa cage, conscient de sa misère,
Ses yeux se figent en orbite,
En attendant impatiemment le moment de sa liberté.

Faut-il croire à l’espoir
Et rêver comme un adolescent
Ou juste pleurer son sort
Et crucifier son cœur et se jeter dans l’eau ?

Ni l’espoir pourra m’apporter mon passé,
Ni la mer pourra engloutir mes chagrins
D’hier, d’aujourd’hui et d’antan,
Car le cœur à force de saigner, se gèle dans mes tréfonds !

Ecrire sur le sable mes peines
Et dessiner mes blessures profondes avec mon mégot
Les vents effaceront-ils les traces de mes écrits
Et la mer sera-t-elle capable de soulager mes maux ?

Sur cette plage, je pleure, souvent, mes chagrins
Et dans cette plage, je cherche ma raison ;
A force de croire au bonheur,
J’ai bien compris qu’il n’est qu’une illusion !

Ainsi s’achève la vie d’un nomade blessé,
Et ainsi renaît l’histoire d’une vie oubliée
Au milieu de l’indifférence, le chagrin et la cruauté
A cause de l’amour, du bonheur, de l’espoir et de la fidélité.