’Le printemps avait ses atours
J’allais ravie donner le jour
A cet enfant tant attendu.
Dans la joie et l’amour conçu.
Puis sombrant au lit des ténèbres
Drapées de voilages funèbres
Où rampait obscur et épais
Le mal qui m’enveloppait
Soudain peur et douleur s’endorment
L’esprit déserte cette forme
Quitte cette femme alitée
Plane en toute sérénité
En cette intense plénitude
Où j’évoluais sans inquiétude
Des voiles blanches et immenses
Glissaient dans un moelleux silence
.
Des jours s'installa le coma.
Des nuits me serra dans ses bras.
En mon corps, je dû revenir.
A la vie devais obéir.
A présent rien n’est plus pareil.
J’aime la pluie et le soleil
J’oublie le sot, garde l’ami.
Vouvoie la mort, Tutoie la vie
anita
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