Mes amis même si la mort d'un proche vous atriste la vie continue,alors je vous souhaites à toutes et tous une très bonne année 2010,que tous vos voeux se réalisent et surtout ayez la santé
Triste début d’année
Peut être qu’un verre de vin m’aidera à écrire ce texte,
Il m’en fera oublier le principal, son bien triste contexte,
Cela ne serait que prétexte pour se dérober à une peine,
Qui met au fond de moi une grande tristesse et de la haine !
Ces jours j’ai l’esprit en peine car tu as encore frappé,
Tu es venu il y a huit nuits pour à la vie l’arracher,
Voilà ce que tu nous a fait comme cadeau de Noël,
Mon oncle tu as pris en l’emportant pour l’éternel.
D’accord je l’avoue tu as abrégé enfin ses douleurs,
Mais tu mets tellement de chagrin dans nos cœurs,
Tu fais vivre à ma famille un triste début d’année,
Même si nous le savions par son cancer condamné.
Mais cinquante-huit ans c’est pas l’age pour partir,
Il y a tant de vieux si seul qui voudraient mourir,
Pourquoi t’acharnes tu sur ceux qui aiment la vie,
Et à qui d’une bonne retraite tu ne laisse pas de répit.
Voilà dix ans qu’il avait arrêté de tuer ses poumons,
Il avait enfin pris la bonne et meilleur des résolutions,
Mais tu as du juger que cela n’était sûrement pas suffisant,
En lui infligeant cette souffrance chaque jour passant.
Comment as tu pu faire cela Ă ma tante et Ă ses deux enfants ?
Pourquoi les plonger dans le noir de ce si grand tourment ?
Il était fier des ses petits car ils ont bien réussi dans la vie,
Et toi traîtresse tu ne lui as pas laissé le temps d’être papi.
Nous avions douze ans d’écart et je l’appelais juste Denis,
Mais il était si doux que j’en avais un profond respect pour lui
Je ne pourrais oublier ce qu’il a fait pour moi il y a trente ans
Quand avec mon père c’était la guerre avec tous ces tourments !
Il m’a ouvert grande sa porte et chez lui il m’a alors accueilli,
Je me souviens aussi quand il me prĂŞtait ses disques de Jonnhy,
Je les Ă©coutais sur mon Ă©lectrophone avec le plus grand soin,
Merci à toi de m’avoir ce jour sorti de la galère et du besoin.
Quand à toi la mort qui a emporté mon tonton que j’aimais tant,
Que pour l’oublier ma vie ne durerais pas assez longtemps !
Sois sur que quand moi aussi je partirais on réglera nos comptes,
Car de toi je n’ai nullement peur mais j’ai tellement honte…..
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