Bonjour Holysheet,

Je découvre ta poesie, elle est vivante, vibrante, de fort joli style

A quoi peut bien penser une statue, je pense qu elle doit le faire en fait...

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

merci pour cette description du prince de pierre défait par l'éffondrement des statues de terre..

"l'indestructible" s'éfface devant la fragilité.

..une image à méditer..

style puissant et pénétrant-

bravo.

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

Ce prince n'avait donc pas un coeur de pierre...

Un bien agréable texte.

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En effet PHIL, on a déjà du se "rencontrer" sur mytexte

bel écrit, d'ailleurs il me semble t'avoir lu sur un autre site.amitiés

La pierre est un noble matériau et tu as su invetir dedans, pour écrire ce poème. Merci.

Capricorne

Un bien triste destin que celui de ce prince...
Merci de ce poème original où l'on sent qu'une statue peut aussi avoir un coeur...
Intéressante réflexion sur la vie au travers de cette personnification.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Avez-vous déjà vu le prince de Pierre?
Figé, droit et fier,
Il contemple de loin les statues
Le regard perdu...
Perdu dans son temple d'argile,
Seul, dressé contre le vent, immobile,
La bise embrasse son visage
Marqué par les âges.
Il attend la pluie.
La pluie qui fera pleurer ses yeux de cristal.
Sa chevelure de marbre s'étale
Sur son buste terni.
Terni par l'écho des idoles
Autrefois admiratrices,
Maintenant sous sol,
Devenues blasphématrices.
Le prince, seul, pleure des larmes d'améthyste
Perlant le seuil de son sanctuaire.
Il pleure la déchéance des statues de Terre
A laquelle il assiste.


Avez-vous déjà vu le sourire du prince de Pierre?
Sourire nostalgique du souvenir d'hier...
Car seul encore, face au temps,
Il reste droit et attend.
Il attend la nuit, le jour
Et les siècles qui le saluent toujours.