J’ai laissé ici un long commentaire. Je ne sais pas pourquoi, mais il est parti. En tout cas, merci encore une fois...

IC

bonsoir

les semelles de vent

t'emporte où te conduisent tes pas..........

gavroche

Quelle métaphore pour exliquer comment ceux qui vous écrasent comme une "merde" vous emmènent dans leur voyage autour du monde. J'imagine qu'avec ses gens que la chaussure a écrasés, ça doit faire une bonne couche.
Mais je ne sais plus qui a dit: " on n'écrase jamais un homme debout". Pourtant, je me souviens d'un homme face au char...
Je n'ai pas encore trouvé si cette aventure vous a été profitable...
Peut-être vous déconsiériez -vous jusqu'au où aviez l'épreuve pour décider de parcourir le monde.
Je pense que c'est mieux de le faire en de meilleures circonstances.

Mais c'est bon de l'avoir écrit comme l'avez senti.

Cordialement.

Pierre WATTEBLEDréponse

----------------

Bonjour Snowdon

Sous la semelle de mes chaussures, moi, j'ai le vent.
ou parfois le pont d'un bateau....mais c'est quasiment pareil....

Bonne journée

----------------
Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Sous la semelle d’une chaussure

des gens et encore des gens
nous nous rencontrons dans la rue
sans jamais plus nous en souvenir
et pourtant nous croyons que Dieu est capable
de nous écouter tous
de nous regarder, de nous aimer
mais, ce que nous savons le mieux, c'est oublier
nous marchons, indifférents
les mains dans les poches
sur notre chemin clos par de grandes murailles
dans tout ce monde si grand
nous avons choisi de nous regarder dans le miroir
de laisser sécher nos os dans une boîte d’allumettes
le sang a vieilli en suffisance
dans la coupe de mon cœur
j’ai décidé de m’arrêter au milieu
de ceux qui vont et viennent
j’ai tendu les bras et je me suis écrié
venez et passez-moi au-dedans !
ils m’ont marché dessus
c’est ainsi que j’ai commencé à parcourir le monde
sous la semelle d’une chaussure