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     un amour interdit
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Par conversation | Les + anciens en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
STANY
Envoyé le :  22/10/2009 21:55
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
Re: un amour interdit
Tu as très bien su raconter cette histoire pour qu'elle nous touche. Une fin douloureuse, et heureuse, puisqu'ils se sont retrouvés dans un autre monde!
ptitpoete
Envoyé le :  22/10/2009 19:25
Inscrit le: 25/4/2009
De:
Envois: 5
Re: un amour interdit
L' amour ne finis jamais par une fin heueuse , a quoi bon. Toutes nos deceptions et nos desilusion ne servent qu'a nous forger un caractère plus fort et plusdur pour que la fois suivante on se relève plus vite. Personnellement je prèfère cetteb forme d'amour où la mort de l'un entaine celle de l'autre car elle montre que les deux individus sont lié par leurs destin mais par aussi une sorte d'enchantement. Et grâce à sa Marie- Jeanne ne conaitera aucune deception et aura en teteque son amour avec Hantz. Merci pour les commentaire de tout le monde.


----------------

colombebleu
Envoyé le :  19/10/2009 22:16
Plume d'argent
Inscrit le: 16/12/2008
De: La lune
Envois: 442
Re: un amour interdit
ton histoire est troublante ptipoéte!!
c'est tellement injuste que l'amour finisse ainsi!!


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On voudrait échapper à la réalité quelques fois mais elle finit toujours par nous rattraper!!

Honore
Envoyé le :  14/10/2009 16:22
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39530
Re: un amour interdit
Très belle histoire qui réconcilie avec l'esprit d'une époque douloureuse.
HONORE
Escandihado
Envoyé le :  12/10/2009 12:20
Plume de platine
Inscrit le: 21/11/2008
De:
Envois: 2698
Re: un amour interdit
Une belle et poignante histoire qui prouve que l´amour , souvent , dépasse largement les notions de nationalités , d´ethnies et de politique .
Merci pour ce partage que j´ai aimé découvrir .
ptitpoete
Envoyé le :  11/10/2009 16:57
Inscrit le: 25/4/2009
De:
Envois: 5
un amour interdit
Cette histoire se déroule en 1942, dans un petit village de France : La Roche. Nous sommes un lundi matin, c'était le marché. En temps de guerre le marché noir était présent. Le marché grouillait de monde. On y voyait des femmes crier et se disputer la moindre miette de pain à des prix exorbitants. Dans cette foule se distinguait une jeune fille à peine sortit de l'adolescence : Marie-Jeanne. Ses parents étaient résistants. Quand elle rentra chez elle, la réunion n'était pas achevée. Tout le monde criait autour de la table ronde et proposait des projets les plus dangereux possible.

Un jour Marie-Jeanne se promenait dans la plaine quand un soldat allemand failli la bousculer en arrivant en parachute. Cet homme engagea la conversation :
« _ Excusez moi, mademoiselle je n'ai pas fait exprès.
_ Ce n'est rien, il n'y pas de mal.
_ Je m'appelle Hantz. Voulez-vous que je vous accompagne. Les alentours ne sont pas très sûrs.
_ Non, J'allais au marché. Enfin, si j'arrive à ramener quelque chose... Il ne reste plus rien à manger.
_ Mais, attendez ! Nous avons tous ce qu'il faut à la base. Je pourrais vous apporter un panier rempli de nourriture et de vivres.
_ Je ne sais pas si mes parents voudront.
_ Ne leur dites pas. On se retrouvera ici, tous les lundis. Qu'en dites-vous ?
_ D'accord. »

Le lundi suivant, Hantz arriva avec un panier plein de délices. Il y avait du pain, de la viande, des légumes et des produits de première nécessité. Marie-Jeanne était émerveillée, elle n'avait jamais vu ça. Même avant la guerre, la famille n'avait pas assez d'argent pour acheter de la viande. Vu qu'il restait du temps à Marie-Jeanne, elle discuta un moment avec Hantz. Elle apprit que celui-ci était dans l'armée à cause de son âge. En Allemagne tous les garçons allaient à l'armée. Marie-Jeanne rougissait de plus en plus quand Hantz lui parlait. Puis au fil des semaines, elle s'éprit de lui.

Lors d'un ravitaillement, Hantz ouvrit son cœur à Marie-Jeanne. Il lui déclara un poème qui fit chavirer son cœur. Il disait : « Marie-Jeanne, tu es mon rayon de soleil dans ce monde encré de noirceur. Malheureusement, une guerre nous sépare et nous divise. Mais ne sommes nous pas tous les deux des êtres humains ? Pourquoi ne devrais-je pas faiblir à votre charme juste sous peine que vous n'êtes pas aryenne. Est-ce qu'un jour j'aurais droit de vous aimer publiquement et devant Dieu. Ne me privez point de votre charme et de votre sourire. Oubliez la guerre et les malheurs de ce monde dans mes bras. Nous nous aimerons dans l'ombre de cette forêt. »

Marie- Jeanne souriait à chaque mot. Ses yeux pétillaient à chaque instant. Elle était tellement amoureuse, qu'elle se donna à lui à cet instant. Puis elle lui avoua par inadvertance que ses parents étaient résistants et qu'ils prévoyaient un gros coup. Hantz fit comme si il n'avait rien entendu. Marie-Jeanne s'en voulait tellement. Elle n'osait plus parler. Hantz comprit qu'il y avait un malaise, et lui dit qu'avec lui elle pourrait se confier. Il ne dira jamais rien à sa hiérarchie.

Alors, Marie-Jeanne prit une grande inspiration et lui dit : « Mes parents sont résistants depuis un an. Ils font parti d'un groupe plus important composé de dix personnes de


ma famille. » Marie-Jeanne s'arrêta net comme si elle en avait déjà trop dit. Mais Hantz l'invita à continuer.
« _ Pour eux, les allemands sont forcement mauvais. Je le croyais aussi avant de vous rencontrer. La résistance veut marquer les esprits. Ils veulent donc faire exploser le prochain chargement de nourriture pour vous affaiblir.



_ Cela ne nous affaiblira pas. Pourquoi ne pas faire exploser le local de munitions ? Sans munitions, les autorités ne pourront rien faire.
_ Oui. Mais... comment entrer dans la base?

_ Je suis là. Moi!
_ Mais, je n'opère pas et n'assiste même pas aux réunions. Comment faire pour me retrouver dans l'action et en plus au premier plan ? Comment expliquer que vous nous aiderez et que vous ne nous fusillerez pas ?
_ Pour tes parents, dis leur que tu comprends leur cause et que tu veux agir. Pour le reste, ils n'en seront rien. Faites-vous intégrer au groupe. Continuez à prévoir l'explosion du ravitaillement. Au dernier moment vous avancerez, je vous ouvrirais la porte. Mais attention, vous n'aurez pas beaucoup de temps, une minute tout au plus.
_ Si ca ne fonctionne pas ?
_ Ca fonctionnera.
_ Je vous aime.
_ Vous me tiendrez au courant lundi prochain. Je vous aime. »

Marie-Jeanne s'en alla heureuse et souriante. Mais sur son visage, on lisait une inquiétude. Comment dire à ses parents qu'elle voulait être résistante et agir sur le terrain. Eux qui la prenaient pour une rêveuse. Le lundi suivant, Marie-Jeanne annonça à Hantz que ses parents avaient pleuré de joie quand elle leur avait annoncé qu'elle voulait participer à leur combat. La mission se déroulerait dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle avait dû les convaincre que la nuit serait plus propice. Le mercredi matin, Marie-Jeanne se leva avec une boule dans le ventre. Elle ne mangea presque rien de la journée. Quand la nuit commença à tomber, la bande récita le plan une dernière fois. Marie-Jeanne était à l'écart. Elle savait que ce plan ne serait pas mis en place, que tout reposait sur elle. Elle se proposa de porter les explosifs. On lui accorda.

Ils marchèrent dans une épaisse forêt pour arriver jusqu'à la base. Là, Marie-Jeanne courra pour dévaler la colline. Sa famille se tut et ils se regardèrent bouche bée. Aucun d'eux n'osa crier de peur que Marie-Jeanne soit fusillée. Arrivée devant la base, elle aperçut Hantz qui se dépêcha aussitôt de l'ouvrir. Ils s'embrassèrent tendrement et Hantz lui glissa à l'oreille : « A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. Réussit ma belle ! » Puis Marie-Jeanne courut vers l'armement, mis en place les explosifs sous l'œil ébahi et choqué de sa famille. Elle sortit de la base le plus vite possible. Elle regarda d'un dernier coup d'œil la base, puis actionna les explosifs. Une énorme secousse se fit ressentir jusqu'en haut de la colline. Marie- Jeanne fut recouverte de terre. Mais son visage montrait une grande inquiétude. Elle avait peur pour Hantz. Avait-il réussi à s'échapper ? Il ne restait plus rien de la base à l'exception d'un bâtiment qui semblait épargné.

La semaine suivante, une affiche fut placardée dans la ville. Elle annonçait qu'un traitre allemand serait exécuté sur la grande place pour exemple. Quand Marie-Jeanne vu l'affiche, des larmes coulèrent sur son visage en silence. Le samedi, Marie-Jeanne alla à la grande place même si elle n'avait pas grand espoir. Elle portait une robe. Elle avait mis sa robe pour aller à l'église et des souliers. Marie-Jeanne avait du mal à marcher. Elle se tenait la poitrine comme si un mal la rongeait de l'intérieur chaque fois qu'elle faisait un pas. La place était noire de monde. Elle se faufila pour accéder à la pendaison. Puis, elle vit Hantz monter. Son cœur s'arrêta de battre. Des larmes coulèrent sur son visage. Le bourreau lut le chef d'inculpation. Hantz regarda Marie-Jeanne et prononça ses derniers mots : « Adieu ma colombe.» A ces mots, le bourreau s'exécuta. Quand Marie-Jeanne vu Hantz mort, elle tomba pour ne plus jamais se relever.


FIN
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