Un enfant au doux visage
Attrape l’ovale du temps
Afin d’y calquer ses songes fascinants
D’une larme il éconduit l’erreur de son âge
Un enfant percute la rage de vivre
Bercé par une note qui s’éteint hallucinée
Un sourire se meut ,ombre déterminée
Dans le crépuscule où l’hiver flamboie ivre
Un enfant raconte à une fleur ses espoirs
Cette violette épanche ses senteurs sur un front fiévreux
Osmose soudaine, élégance de la nuit qui se laisse éconduire
Caresse du sommeil, étreinte d’un avenir vieux
Un enfant s’est perdu dans les nuages essoufflés
Une musique douce apaise son destin
Toi, dont l’innocence pèche par sa douleur !
Pardonne la faute du grand veneur
Raymonde verney
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les poètes sont les prophètes des mots