L’Hiver
La douceur s’estompe, les étoiles dépérissent
Je sèche mes larmes dans ta crinière lisse
La lune se couvre de son voile opaque, soyeux
Je baise tes lèvres chères et rêve dans tes yeux.
La nuit nous surprend, nous enveloppe et s’étend
Dans tes bras je ne me lasse, j’en oublie le temps
La bise nous fouette, nous agresse, nous pénètre
Je m’unis a toi entièrement, corps et être.
Les rivières se soulèvent, les fleuves, les mers
En toi, libre et serein, au sein de ma mère
Ni tempête, ni pluie torrentielle ne m’affecte
Je savoure ta peau, ton corps et me délecte.
Incroyables couleurs d’aube, fleurissent ma toile
De ton aura éblouit, le charme se dévoile
Les champs labourés s’offrent, impudiques, aux rayons
D’un soleil printemps, un tendre amour en haillons.
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Je ne suis de la rose les épines mais la tige, tu en es les pétales parsemés sur ma toile
Templier