A toi, a ma maison des profondeurs
Qui vole ton cœur
A toi marin,
A qui mon chant fait rêver le long de lointain courant
Moi qui t’arrache à ta femme et à tes enfants
Qui emporte ton âme aux grès des vents
Main innocente dans mes cheveux d’or
Je te fais prisonnier alors
Dans mon antre nuancée de bleu, je te fais miens dès l’aurore.
Des étoiles se perdent dans ma voix
Qui illuminent mes mots d’une lueur céleste
Poséidon Dieu de la mer,
Délivre moi de cet enfer,
Les mots d’eau s’évanouissent sous l’encre de mes vagues
Des vagues à . l’âme…
Quand tu réussis à t’échapper
Quand je n’ai su te retenir
Les sirènes au loin pleurent mon désespoir
Dans l’attente de te revoir…
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Après avoir souffert, il faut souffrir encore; Il faut aimer sans cesse après avoir aimé. (Alfred De Musset)