Tu cours, tu cours, mais après quoi ?
Tu cours, tu cours, mais après quoi ?
Tu files, tu files, tu te faufiles
Tu fais rire tous ceux qui te voient
Brûler tes forces juvéniles.
Tu vis, tu vis, sont-ils donc morts ?
Prendre son temps deux fois plus vite
Est-ce raison ou est-ce à tort ?
Je sens la question qu’ils évitent ?
Tu fais, tu fais, sans t’arrêter
En tes rêves le tour du monde
Tu penses donc y arriver
Puisque la terre est toute ronde.
Tu vas, tu viens tu sais par cœur ;
Tu aimes bien papillonner
Les pétales blancs du bonheur
N’en finissent pas de t’enivrer…
Tu dis, tu dis, et tu oublies
Sa voix, la couleur de ses yeux ;
De ta folie, elle s’est nourrie ;
Elle te voyait tellement heureux.
Tu cours, tu cours, tu ris, tu pleures
Et fais sourire ceux qui te voient
Découvre au jardin la douceur
Ses pétales t’ouvrent les bras…
Pierre WATTEBLED- le 5 août 2008
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