Vous étiez là pour essuyer les larmes,
Des yeux de cet enfant qui pleurait,
Sans vraiment comprendre les âmes
De ses deux parents, qui le suivent.
Ma mère, tu m'as porté, mis au monde,
Ton corps fut ma première maison,
Tu m'as donne cet amour qui m'inonde
Jour par jour, saison après saison.
Tu m'as fait couler mes larmes d'amour
Aux peines d'une étoile qui tombait
Pour cette fille, en me lisant, Luceafarul,
Conte d'un demi dieu qui mourrait.
Père, tu as été présent, pourtant absent,
Notre temps, si cher, gâché, perdu,
Ces soirs tristes, ou mes yeux cherchent
Ta présence, tes bras, j'ai attendu.
Pas le temps pour moi, tu avais les amis,
La fête sans fin, les nuits blanches,
Le jour pris ailleurs, j'avais enfin compris,
Que le temps prendra sa revanche.
La neige qui tombe a blanchi nos tempes,
Nous voila réunis en terre étrangère,
A penser que tout aurait pu être si simple,
Si t'avais été là , comme un vrai père.
Vous êtes là au fond de mon cœur et âme,
Et vous aimerai fidèle, pour toujours,
Comme il se doit, un fils que la vie éloigne
Sans oublier qu'il vous doit ses jours.
Juillet 2008
Cliquez ici :
----------------
Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...