poème écrit au petit matin après un vilain cauchemar...
Muette comme une ombre
Comme une folle flamme
Pour voir brûler vos âmes
Je viendrais sans encombre.
Qu’enfin jaillisse l’eau de vos yeux
Ce magnifique fleuve
Où mon être s’abreuve
Pour apaiser mon cœur soucieux.
Pour parfaire le crime,
Dans la nuit froide et sombre,
Pour vous, pourriture du monde
Je descendrais aux abîmes.
Vous tomberez sur place,
Je verrais vos corps amoncelés,
Vos poumons dégonflés
Et je resterais de glace.
Au-dessus des décombres,
De toutes vos passions,
Orages et convulsions.
Et de vos carcasses immondes.
Dévoilant le miroir,
Je tirerais le voile
Comme une pâle étoile,
Sur la fin de mon désespoir.
M. P. 06/02/2004
----------------
nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.