Musô
Tu es arrivé par hasard
petit et sale,
on ne voulait de toi nul part
toi, mon petit mâle…
Avenir incertain,
dans la mort
ils voulaient te précipiter,
bouffer par les chats et les chiens
mauvais sort,
que tu n’aurais pas mérité…
Tombé dans mes mains
tu puais le chagrin,
frère du mien
causé par les sapiens…
Tu as dévoré tout mes godillos
petit salaud,
mais je connais ta rage,
mienne non plus n’est pas sage…
Tu folâtres à longueur de nuit
savourant ta liberté,
mais le jour, pas un bruit
tu es épuisé…
Musô,
petit rat devenu gros et beau,
tu as vite compris
qu’à présent belle est ta vie,
ici, tu l’as finiras
dans l’amour et dans la joie…
(dédié à musô, mon petit rat)
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