En ce doux printemps qui s’éveille,
Je me sens l’âme polissonne,
Je frissonne ;
Tout le village me bichonne,
Me soupçonne
Et tout un chacun me surveille.
J’aimerais bien faire la folle,
Ouvrir une nouvelle page
Pas très sage ;
Je sais bien que c’est de mon âge ;
Mon corsage
Est ce cadeau qui vous affole.
En ce doux printemps qui s’éveille,
Je me sens l’âme polissonne,
Je frissonne ;
Tout le village me bichonne,
Me soupçonne
Et tout un chacun me surveille.
Voilà qu’une ardeur sans pareille
Parcourt tout mon corps et me sonne,
Vraie gloutonne ;
Joyeuse, je ne crains personne ;
Trop mignonne,
Pour moi chaque jour s’ensoleille.
En ce doux printemps qui s’éveille,
Je me sens l’âme polissonne,
Je frissonne ;
Tout le village me bichonne,
Me soupçonne
Et tout un chacun me surveille.
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