A mon esprit, à mon âme
Embaumés de tes rayons les plus pures.
Lumières pendantes à tes ailes,
Feux follets de souvenirs !
 Ailes que le soleil tisse,
Sur le quai des retrouvailles
Vous êtes le mât, et les voiles
Sur la mer des délices
 Sur les flots , clapotent tes yeux.
Perles magiques du soleil !
Qui le soir à mon regard fiévreux,
Cèdent des faisceaux vermeils
 J’arrive sur les cercles de tes larmes,
Qui s’égouttent dans le lac des crépuscules.
Je fais  dans cette île sans berges une trêve,
Trempant la plume dans l'écume
 Dans tes silences :
Je questionne les rivières aux mots asséchées,
Laissées sur le lit de l’absence.
Je cherche dans les signes,
Des images en tous les sens.
Peut être  un message ultimeÂ
Est laissé dans ce vide immense !
 Je fais une trace dans les cieux
Sur l'étoile des romances
Je grave un signe de mes vœux
Avec la flèche d'espérance
Dans cet univers, atteint la cible
Unis dans le silence.
Gouttes de larmes !
Signez par vos flots
La feuille blanche !
Couronnez ces mots !
Dédicace sublime :
Mais le cÅ“ur fend !Â
Toile peinte de larmes et de mots.
Voyage mystique dans l’univers sans temps,
Avec la muse éclairant l’abysse sans fond.
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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