Magnifique sonnet en tes rimes pour exprimer ce vent chaud et violent qui calme les ardeurs jour et nuit et dont ceux qui le subissent attendent son essoufflement.
Je suis le vent qui sèche un cœur de son baiser Celui dont la caresse à point nommé vous glace Qui fait que chaque objet, ne reste pas en place Dont même la morsure arrive vous briser.
Je vrille les cerveaux, attisant le brasier Balayant en chemin sans laisser une trace Tout au long de la côte irisée de la Thrace Je flétris jusqu'aux os, le tout dernier fruitier.
Chaque été, moi, Meltem, assurément les mêmes Je souffle dans ton cou: ne dis pas que tu aimes Toute la nuit durant, quand je crois que tu dors.
Ta main vient me guider pour assécher tes larmes Vers ce charmant bosquet verdoyant de ton corps Lorsque de guerre lasse, il dépose les armes.