Expéditeur |
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 25/9/2023 15:34
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Encore merci, chère Sybilla. Excellente journée ! Amicalement et à bientôt. Thierry
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Sybilla |
Envoyé le : 22/9/2023 0:32
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Modératrice Inscrit le: 27/5/2014 De: Envois: 97465 En ligne |
Re: Le sang du monde Bonsoir Cher Ami poète Thierry, Quels merveilleux alexandrins sur le renouvellement incessant de la vie en tes très beaux vers ! Magnifique poésie émouvante en partage! Belle soirée Cher Ami poète Thierry ! Toutes mes amitiés Sybilla ---------------- Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.
Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 27/1/2015 21:22
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Merci à nouveau Rosaly pour vos mots ô combien généreux ! Dans "La reine de beauté" je me suis penché sur le caractère éphémère de la beauté. Dans "Un quai de gare à Toulouse", je me suis penché sur le caractère éphémère d'une vie. Dans "Le sang du monde", c'est le caractère éphémère de l'histoire humaine que je me suis efforcé de mettre en lumière. Ces trois œuvres ont un point commun : le temps, notre principal ennemi. Malgré cela, la vie est belle ! Bien amicalement.
Thierry
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 27/1/2015 21:14
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Merci beaucoup lapin. J'ai quelque mal ici à entrevoir l'espoir dont vous faites mention. En toute amitié.
Thierry
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Rosaly |
Envoyé le : 26/1/2015 23:46
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Plume de platine Inscrit le: 15/1/2015 De: Envois: 2346 |
Re: Le sang du monde Une poésie remarquable de profondeur, incessant flux et reflux, de tant de vie passées et à venir...jusqu'à l'anéantissement final . "Puis... au bout de ce flot incessant qui repasse, Le sang frais de la terre expirera, vaincu, Avant qu'un soleil mort illuminant l'espace, Eteigne jusqu'à l'ombre où nous avions vécu." Une belle réflexion philosophique sur notre « insignifiance », pauvres terriens perdus dans ce grand microcosme . Inexorable marche du temps,tout se répète, et tout s'oublie. Oui « cent autres rêveurs », et combien de poètes ? Les mots sont des miroirs qui nous reflètent tous, mais peu savent les sublimer comme vous le faites. Merci pour ce moment d'intense lecture. Amicalement, Rosaly
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lapin1947 |
Envoyé le : 25/1/2015 17:05
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Plume de platine Inscrit le: 3/1/2012 De: de passage sur terre Envois: 2565 |
Re: Le sang du monde
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 25/1/2015 16:46
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Un très grand merci à tous ceux qui m'ont fait l'honneur d'aimer ce poème. Bien amicalement.
Thierry
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yoledelatole4 |
Envoyé le : 25/1/2015 15:06
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Modérateur Inscrit le: 15/3/2010 De: là où personne ne revient .... Envois: 32383 |
Re: Le sang du monde
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orteng |
Envoyé le : 25/1/2015 15:04
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Plume d'or Inscrit le: 24/1/2015 De: Scherwiller Alsace Envois: 1648 |
Re: Le sang du monde Ah oui, vraiment y'a du boulot là ! Rigoureux et inspiré, magnifique poème!
félicitation!
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Josy |
Envoyé le : 25/1/2015 12:25
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Plume d'argent Inscrit le: 16/11/2013 De: Belgique Envois: 312 |
Re: Le sang du monde Ciel que c est beau!!
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grodele |
Envoyé le : 24/1/2015 20:54
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Plume de platine Inscrit le: 25/1/2012 De: Alsace Envois: 6401 |
Re: Le sang du monde
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Linette |
Envoyé le : 24/1/2015 20:50
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Plume de diamant Inscrit le: 29/8/2013 De: Envois: 10298 |
Re: Le sang du monde Bonsoir,
Bravo pour le sang de ce monde qui coule dans tes jolies lignes.
Linette
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 24/1/2015 20:41
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Merci beaucoup cristof. "L'art est long et le temps est court". En toute amitié. A bientôt.
Thierry
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cristof75 |
Envoyé le : 23/1/2015 12:53
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Mascotte d'Oasis Inscrit le: 24/8/2010 De: paris Envois: 13487 |
Re: Le sang du monde
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 17/3/2013 15:45
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Re: Le sang du monde Merci beaucoup Majanine.
Je n'aime pas trop commenter mes poèmes mais je vous livre tout de même cette réflexion : "Dans "Un quai de gare à Toulouse", le passage douloureux des années se manifeste à l'échelle d'une vie humaine. Ici la perspective change. La réflexion poétique s'élargit à l'ensemble de l'humanité ; les uns et les autres, nous naissons, nous vivons, nous mourons, et cette aveugle fuite en avant devient d'autant plus insupportable que l'oubli souvent en forme le substrat. Or notre existence elle-même, quelque importance qu'on lui accorde, ne pèse rien à l'aune des temps géologiques. En poussant le raisonnement plus loin, notre bonne vieille terre âgée aujourd'hui de quatre à cinq milliards d'années, n'est à son tour qu'une planète insignifiante perdue au milieu du cosmos, dont la mort est d'ores et déjà programmée. Le poème "Le sang du monde" s'inscrit donc dans cet horizon temporel à la fois immense et limité que beaucoup d'entre nous, tant il donne le vertige, se refusent à penser et à voir."
Bien amicalement et à bientôt.
Thierry
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Alanna |
Envoyé le : 17/3/2013 10:24
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Plume de platine Inscrit le: 31/8/2012 De: LÃ haut Envois: 9258 |
Re: Le sang du monde Quand le soleil s'eteindra Ailleurs là vie renaîtra Et un sang neuf porté par là terre nouvelle ---------------- Amicalement Alanna
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Majanine |
Envoyé le : 17/3/2013 6:57
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Plume de platine Inscrit le: 19/3/2010 De: Var Envois: 5338 |
Re: Le sang du monde Parfois dans la mine d'Oasis, surgit une pépite rare. Je viens d'en faire la découverte. Bienvenue !
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ThierryCABOT |
Envoyé le : 15/3/2013 22:59
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Plume d'or Inscrit le: 10/3/2013 De: Envois: 1002 |
Le sang du monde Après que nous aurons, la chair vieillie et lasse, Humé traîtreusement les venins de la mort, Et qu'auront triomphé, jeunes à notre place, Des inconnus dont tout verra fleurir le sort ;
Après que, suffocants sur la terre mauvaise, Nous aurons contemplé chaque saison qui fuit, Et que nos yeux brisés d'un ultime malaise, Auront, avec douleur, bu le fond de la nuit ;
Des millions de jours, et puis des jours encore, Immenses, couleront, sous d'immuables cieux, Couleront pour l'enfant grisé devant l'aurore Et des hommes déjà taciturnes et vieux.
Ils couleront sans fin dans la pluie et la neige, Dans la beauté suave et l'or blanc du soleil, Des brises du Japon aux vents bleus de Norvège Et dans l'aveugle amour d'un éternel éveil.
Oui ! rien ne changera de mon aube à la tienne, De mes traits ingénus à ton charme applaudi ! Cent rêveurs, après nous, récitant leur antienne, Rediront maintes fois ce que d'autres ont dit.
Et de nouveaux bébés vagiront dans leurs langes, Des râles empliront la bouche des mourants ; Des vieillards, qui plus tôt furent de petits anges, Ne verront autour d'eux que des spectres errants.
Et le beau grain des peaux juvéniles et souples Gazouillera sans cesse en mille éclats bénis ; Les baisers renaîtront pour d'éphémères couples Soulevés un moment par des vœux infinis.
Puis… au bout de ce flot incessant qui repasse, Le sang frais de la terre expirera, vaincu, Avant qu'un soleil mort, illuminant l'espace, Éteigne jusqu'à l'ombre où nous avions vécu. Poème extrait de "La Blessure des Mots"
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