Jardin de mes poumons suspendus à ta bouche,
Entre deux floraisons - à l’amour - quand je touche
Ta peau sans faux-semblants, ce corps qui m’ensorcelle
‘
Au point de me terrer dans le creux de ton cou
Immobile et serein… Collé à l’essentiel,
M’emplissant de bonheur : oui… je suis ton époux
Et celui dont les yeux n’ont rien vu d’aussi belle !
…
Quel délice, en ce jour de chance et de beauté,
Une femme a souri et mon cœur est tombé;
Orchestré par la vie, dans ce regard fiévreux,
Impossible à guérir, tant je suis amoureux !
Que ce trente-et-un mars agrée, comme il se doit,
Un millier de mercis de t’avoir créée… toi.
‘
Imprimant en nos sangs, deux parties de nous-mêmes :
Le plus beau des cadeaux… Ô mon Dieu qu’on les aime !
A ce petit soleil, bourgeon de ta lumière,
Rutile un feu de joie, le portrait de sa mère,
Rappelant la tornade au souffle résistant,
Indomptable candeur : oui… ce sont nos enfants !
Vient alors une rime, évident coup de grâce :
En ce tout dernier vers, veux-tu que je t’embrasse ?
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.