Et tu sais qu'il est temps de partir
Entre les flots de l'évanescence
Dans un temps fugace à conquérir.
Car il n'est pas de lieu de présence
Qui coïncide avec l'appétit
A se croire en la même abondance.
Il n'est pas de chemin à l'esprit
Et pas même d'essence à la chose
Quand même l'illusion s'y enfouit.
Car la vie n'est pas une symbiose
Mais un état qui se veut latent
Jusqu'à suivre la métamorphose.
Et la nature est l'unique agent
Dont le détour est ce qui domine
Pour en retenir le contenant.
Le paysage où tu te destines
Est un regard qui te fait agir
Dilatant le coeur de ta rétine.
Car il est bientôt là le désir !
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)