Pour dissiper la peur et découvrir l'amour
Je dessine et j'écris le sonnet de la vie
Je transmute la haine et la perfide envie
J'aperçois le soleil, celui d'un nouveau jour
Quand le peuple orphelin voit le petit tambour
Rouler la mort du père, il pense à sa survie
Dans ce rêve éveillé de la fausse exuvie
Il croit voir flotter Râ, c'est le vol d'un vautour
Il délaisse l'agir pour la vile faconde
Il renonce à sa voix dans la jarre inféconde
Il est plus dépendant que lorsqu'il était serf
Il se donne au sophiste, et l'art de l'antiphrase
Le transforme en pantin quand il croit être cerf
Le remède est l'amour sans besoin d'épiphrase