Quand je regarde l'onde
Une horde qui galope
Puis plus rien
Loin de la redéfinition des pourtours
Un pourtour que l'on ne voudrait plus pavé
Marcher en déséquilibre un peu sur l'un sur l'autre
Marquer son territoire des cils
Une forêt interdite qui suit la broussaille des sourcils
Les rides du front comme des ondes
Quelque chose de cette densité est sorti
Pour se perdre dans les cheveux ou chevaux ?
Chercheurs d'ombres qui décèlent la beauté dans ce qui est plus sombre
Cette horde qui se mêle à du confus
Onde et ride passe partout
Toujours les mêmes formes
Des mots impotents qui déforment la réalité
S'ensauvager , fuguer , réaliser les rêves les plus secrets
Rêve , image à hauteur d'enfants
Secret transmis à voix basse pour ne rien troublé
Faire venir l'hordre
Le vent pleuré , après le passage de cette hordre
Qui n'a plus rien à balayer
Certains éléments semblent essentiels au poète
A ce jour demain peut-être les mêmes sous un autre jour ?
Il regarde ce qu'il écrit pour voir à quoi il pense
Une éphémère , ne pas déranger
Met sans dessous dessus , une façon de laisser un message
Une pensée désordre
Une ride qui laisse les cheveux emmêlés ,
La tête brouillée
Traverse l'esprit
Tout évènement , toute chose a un pont
Qu'il faut traverser pour les comprendre
----------------
domi.gondrand@laposte.net