Tu étais cette nuit
Et tu brillais sans fard dans le fond de l'abîme
Presque par mésestime
Tu te couvris de ce manteau de l'infini.
Tu étais dans ton lit
A te reposer où le ciel était sublime
Dans son coucher ultime
Car jamais tu n'aurais cru du vent ce dépit.
Il souffla une à une
Chaque étoile en deuil de n'ébruiter que rancune
En se pendant au ciel.
Déjà ton regard se dégourdissait si triste
Sans un brin d'arc-en-ciel
Où se flétrissait l'aube à flotter en cubiste.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)