Bon voyage et bon vent ! Prenez donc du bon temps !
Se taire est préférable à taper sur le râble.
Je persiste à signer, en complice honorable,
Des envois sans rancœur, gisant depuis longtemps.
Flagorner sans pudeur, en guettant le printemps,
Vous semble sans objet, de renom peu durable.
Comme je vous comprends, tant il est misérable
De braire avec aplomb, toujours à contretemps.
Peu me chaut que l’hiver ait gelé l’amitié
Que d’autres compagnons nous quittent sans pitié.
L’utopie nous conduit à croire en la constance.
Sans jamais abjurer je demeure en droit fil
Tirant tout au cordeau en toute circonstance
Pour ne point apparaître aquilin de profil.