Entre ces quatre murs, vision d’un autre monde,
L’on entend presque rien, kilomètre à la ronde.
Une table, une assiette, une femme devant,
En être arrivée là … se demande comment ?
Qu’il était beau pourtant ce dessin animé
Par ces enfants jumeaux, père et mère à côté,
Accordés à l’écho d’une chaude famille;
Qu’elle était belle avant que tout ne parte en vrille !
Avant ces mots de trop, coincés dans les oreilles;
Que vaut-elle aujourd’hui en dehors de la veille ?
Une odeur de regret, de l’envie fatiguée,
Fatiguée de panser tout ce qui l’a blessée.
Mais bien sûr, qu’en ce vers , il y a là un « Mais » !
C’est le cœur ventre à terre, au-dessus des sommets,
Que s’envole un par un chaque point de suture,
Implosant en virgule… Ô très chère écriture !
Et c’est de là qu’amour revient à la rescousse,
Quand plus rien ne l’attire, autre chose la pousse
Au bord de la falaise, un pas d’hésitation…
Décollage entrevu, direction l’horizon !
A ses pieds, la saveur d’un avant-goût mortel
Mélangeant la tristesse et la joie d’être celle
Qui proclame à temps plein, l’être en vie plein les yeux :
« Je m’appelle Aurélia, deux semaines sur deux! »
Maintenant ou jamais, c’est par la Poésie
Que le coeur a parlé - maintenant - c’est ainsi
Qu’on peut la voir danser au travers de ces mots,
Libre comme une femme installée dans sa peau.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.