Le béton coule sur les chênes.
Les maisons y poussent mitoyennes.
Plus aucune pousse ne traine
Sous le paillasson de l’âme humaine.

Allover




Et merci pour tes mots à. LILO

Bonjour Allovercomba,

La nature est sans cesse repoussée par les humains !
Elle se voit dépouillée de sa si belle parure!



Belle soirée !
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonsoir, l'homme détruit son seul refuge

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Merci à vous,
Je publie ce texte le jour où dans mon petit coin de campagne limitrophe de Montpellier est mis en œuvre un écocide routier.
En effet, le L.I.E.N. (Liaison Intercantonale d'Évitement Nord de Montpellier) de la métropole de Montpellier, a été mis en « route » malgré toutes les luttes pour sauvegarder un coin de nature.
C’est un projet qui date des années 80.
Le jour où, à la COP26 notre président, signait un accord pour préserver les forêts, on arrachait des arbres au nord de Montpellier, arrachage sous la protection de la marais chaussée. Les gens qui luttent pour la préservation de cette nature sont traités de rétrogrades, d’ « Amiches » verts.
Pourquoi cette bétonisation ? Pour désengorger Montpellier. Louable, vu les bouchons dans cette ville comme dans bien d’autres villes.
Mais Montpellier a organisé la désertion des villages en attirant toutes les activités publiques comme privées. Pourquoi ? Pour le pognon. Les cotisations apportent plus de pognon. Les villages sont des dortoirs où tous les habitants doivent se déplacer sur Montpellier pour travailler sans autre solution que de prendre leur voiture.
J’ai un enfant qui aura une planète détruite par la bêtise de certains décisionnaires.

La pollution dans toute sa splendeur hélas ! merci du partage et pour ce cri du cœur bonne soirée

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l'âme humaine égarée est l'âme, tous cherchent les armes

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Les ravages de la pollution et les dérives du monde moderne sont superbement évoqués dans ton poème !
Le tableau que tu dresses est saisissant !
J'ai admiré la maîtrise de ta plume !

Les rails rient dans la plaine.
Avec mépris, ils la saignent.
La paille s’ennuie des musaraignes
Qui ont fuit les champs blêmes.

Des routes vont et viennent,
Perdues, en déroute deviennent
Des croutes dont certaines,
Dites autoroutes, s’enchainent.

Des liaisons, des veines
Qui se tissent aux camions benne,
Des maillons en chaines:
Milles pistes aux directions hautaines,

Les paysages sont anathèmes.
Et, aux cieux, se propage la gangrène.
Les avions toussent du kérosène.
La floraison a la frousse pour son pollen.

Le béton coule sur les chênes.
Les maisons y poussent mitoyennes.
Plus aucune pousse ne traine
Sous le paillasson de l’âme humaine.

Allover