Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1934 |
Un peu de science-fiction Pêcheurs d’étoiles
Dans les champs astraux, les laboureurs des cieux Jettent leurs filets, ils attrapent des étoiles D’argent et des météores capricieux Puis les transbordent dans leurs vaisseaux sans voiles.
Quand la pêche prend fin, ils retournent chez eux La cale est pleine, ils vont vendre leur cargaison Sur de lointaines planètes, de courageux Fermiers, vont les semer, planter, à foison !
C’est comme çà , que la vie est née dans les mers Quelques graines germées, de la lune et du soleil Un peu d’eau du cosmos et un souffle d’éther La nature se réveille d’un long sommeil.
Dans l’espace profond, au fond de l’univers Il se peut que des êtres, au regard curieux Rêvent de venir et découvrir notre Terre De comprendre ces habitants mystérieux !
Perdu dans l’espace !
Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ? Je transpire d’angoisse, sur quel océan ? Des perles de peur coulent sur mon visage blême !
Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu ! Egaré dans l’espace, vide sidéral Je crie à en percer les poumons, c’est foutu ! Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !
Je regarde par instinct, mon ordinateur Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur ! Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !
Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ? J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts ! Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi Que des ombres, j’ai soudain des remords.
Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique ! Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau La poisse, j’ai un besoin pressant, organique De vider mes entrailles, de tout ce chaos !
Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir Comment lutter dans ce froid ? Abandonné A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir Sur la planète, des singes ! Je suis damné !
Ma perdue
Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue Je t’ai laissée là -bas au fond d’un sarcophage Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.
Merveilleusement, inimaginablement Incroyablement belle ! A vouloir te montrer A la terre et à l’univers, juste un moment Puis m’enfermer avec toi et te regarder.
Endormie sur ce lit, depuis l’éternité Tu attendais dans le froid glacial du temps Et moi, je m’incline, devant tant de beauté Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !
Je ne peux pas subir ce drame perpétuel A ne pouvoir te réveiller, te redonner La vie, de cet amour galactique et charnel Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !
Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau D’argent, de valeureux conquérants de l’espace Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux Deux corps nus, protégés dans une carapace.
Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité Un homme et une femme, amants pour l’infini Un amour magnifique dans la Voie lactée Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.
Et ils prendront délicatement les défunts Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis Dans un astronef, pour un voyage sans fin Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.
A travers le temps et le cosmos, on chantera Partout dans les galaxies, ce divin récit Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !
Il fut un jour
La folie avait envahi l’esprit des hommes Ils ne pouvaient plus contrôler les armements Les bombes à neutrons et celles à uranium Engins de mort entre les mains de garnements.
Et un jour de beau temps, on entendit un bruit A travers la planète, comme le tonnerre Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !
La Terre fut ravagée, dévastée, chaos Et anarchie régnaient sur ce monde perdu Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau Il ne restait en vie que quelques individus.
Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre Au fond de souterrains, des savants avaient construit De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre Dans l’espace et quitter ces continents détruits.
La terre promise
Nous quittâmes tristes notre mère la Terre Vers un avenir incertain, dans l’univers Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.
Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie A visiter des planètes ardentes, gelées Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.
Nous découvrîmes par hasard, cette planète Un diamant dans l’infini, un paradis Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète Un havre de paix, une nouvelle Acadie.
Nous débarquâmes, après ce très long voyage Installant le campement près d’un lac bleuté L’avenir était là , nous bâtîmes un village Furent abolies, la guerre et la pauvreté !
Voyage galactique
Une douce musique envahit mon esprit Et le rêve sonore inonde les pensées Suis-je ici ou ailleurs et l’allégorie Se répand dans le corps d’un mystère insensé.
Hors de tout, hors du temps, je flotte dans l’espace Soudain silence total, je vois devant moi Un être surgissant du néant, carapace De lumière, il sourit et rit à -la-fois.
D’un geste lent et délicat, me tend la main Il parle mais aucun son ne sort de ses lèvres Et je comprends ses mots qui m’apaisent enfin Il veut aider l’humain, à la grâce mièvre.
Je suis perdu dans cet univers galactique Le regard ébahi devant tant de beauté La féerie qui m’entoure, le fantastique Canevas d’étoiles d’un décor enchanté.
Mon énigmatique ami me mène au fin fond Du cosmos, nous arrivons devant de grandes portes Qui s’ouvrent, à l’entrée, nous attend un griffon Car l’animal suit de près, une femme accorte.
Nous entrons dans un palais de glace et de feu De chatoyants tableaux sont accrochés aux murs Je reconnais l’endroit, le domaine des Dieux Tout est calme et serein, pas l’écho d’un murmure !
Le Gardien
Dans un continuum spatio-temporel L'esprit quitte l'enveloppe corporelle Et je voyage sur le dos d'une comète A la recherche d'une nouvelle planète.
L'espace est un champ parsemé d'étranges terres Je parcours tout l'univers sur un vent d'éther Au cœur des galaxies, un énorme trou noir Avale la matière entre ses mâchoires.
J'ai rencontré le grand horloger, ce Dieu Créateur, le Maître éternel des cieux Il m'a donné pour cadeau l'immortalité Un précieux pouvoir, le don d'ubiquité.
Ici et ailleurs, dans le passé, le futur Je contrôle les caprices de la nature La folie des hommes et leur fatal destin Car ils ne savent pas dominer leurs instincts.
Sur les ailes célestes d'un oiseau de feu Je vois la beauté du cosmos, de ces lieux Galactiques, le souffle de la vie s'étend Comme la semence d'un caprice envoûtant.
Mettre au cœur des humains, le baiser de sagesse Transmettre le savoir et montrer leurs faiblesses Je suis le gardien des enfants des étoiles De leur devenir sur la sidérale toile.
Quitter la Terre !
Depuis quelques millions d’années, peu de temps A l’échelle de l’univers, la belle planète Supportait tous les caprices des habitants Suant à la transformer à coups d’erminette.
La vieille Dame tolérait ces travaux Des aménagements, bâtir des campements Des arbres abattus, tirés par des chevaux Pour que les hommes assurent leur développement.
Le temps passa, vite, trop vite ! Et l’éveil Fut brutal, sortant de sa torpeur sidérale La bonne Mère prit peur, s’affola, réveil De cauchemar, en une claque magistrale.
D’énormes machines arrachaient de leurs mâchoires De fer, jour et nuit, quantités de minerais L’horizon n’était plus qu’un champ de désespoir Le sol était à nu ou recouvert d’engrais.
Même la mer est devenue un dépotoir Toutes les immondices et les déchets humains Arrivaient à l’océan, seule échappatoire Que le monde prenne l’affaire à pleines mains.
La folie avait envahie l’esprit des hommes Ils ne pouvaient plus contrôler les armements Les bombes à neutrons et celles à uranium Engins de mort entre les mains de garnements.
Et un jour de beau temps, on entendit un bruit A travers la planète, comme le tonnerre Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !
La Terre en colère enclencha les éléments Destructeurs et dévastateurs sur les mortels Le feu, l’eau, le vent et tous les maux véhéments La mort s’abattit sans détail, sur le cheptel.
Quand le courroux cessa et regagnant la paix La nature reprit ses droits, son libre cours Pansa ses plaies et retrouva son bel aspect C’était pour la Terre meurtrie, son seul recours !
La Terre fut ravagée, dévastée, chaos Et anarchie régnaient sur ce monde perdu Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau Il ne restait en vie que quelques individus.
Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre Au fond de souterrains, des savants avaient construit De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre Dans l’espace et quitter ces continents détruits.
Nous quittâmes tristes notre mère la Terre Vers un avenir incertain, dans l’univers Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.
Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie A visiter des planètes ardentes, gelées Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.
Sur la peau sombre, craquelée d’un astre mort Un vaisseau se pose, aux abords d’un cratère Aucune vie, sur cette planète sans air Le terrain est parsemé, des trous de météores.
Nous découvrîmes par hasard, cette planète Un diamant dans l’infini, un paradis Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète Un havre de paix, une nouvelle Acadie.
La porte de l’astronef s’ouvre, un soleil Carmin, brille de mille feux, le visiteur Descend les marches, s’éloigne de l’appareil Un univers minéral, pour ce voyageur.
Nous débarquâmes, après ce très long voyage Installant le campement près d’un lac bleuté L’avenir était là , nous bâtîmes un village Furent abolies, la guerre et la pauvreté !
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