‘’Et jusqu’à présent on ne sait pas avec quelle arme Caïn tua son frère, que des présomptions dans les annales des religions.’’
Avant d’expliciter ce choix du titre de mon poème je vais conter deux scènes
‘’j’étais assis avec un ami, près de son magasin, en pleine discussion, voilà que
se pointe devant nous un semblant de religieux, mon ami se lève, ils se congratulent, ils rentrent dans le magasin discutent de leurs passés professionnels, et le nouveau venu qui sort du magasin, le téléphone sonne, son téléphone, il le tire de sa poche, il appuie pour répondre
-allo et voilà qu’il esquisse un grand sourire et il lança
-mon ami, mon frère, cela fait un temps qu’on ne s’est pas vu, qu’est-ce que tu
deviens ?
Une interruption, il esquisse une grimace
- quoi tu es devant chez moi, dommage mon ami, je vais tarder pour arriver
je viens de sortir d’Oran, je suis en mission, demain ou après-demain je t’appelle et on se fixe rendez-vous !
et moi je me mis à chanter pour le disqualifier
‘’quel mensonge Alger est devenu Oran’’ simplement pour l’emmerder.
Cette scénette s’est passé il y a de ça sept années, je venais de subir une
opération d’une pancréatite. Cela m’a mis en colère en entendant cette hypocrisie du siècle.
La deuxième scène je l’ai rencontré le 17/9/21, j’avais fait quelques emplettes
je revenais vers mon chez-moi, je passe devant un homme debout qui souriait
comme ça tout seul peut-être des souvenirs me suis-je dis, son téléphone sonne, il appuie, il répond
-allo, mon ami, mon meilleur ami, tu sais j’allais composer ton numéro pour t’appeler, il esquisse une sorte de moue sur son visage,
-je sais mon ami, je devais venir chez toi pour t’aider, tu sais vraiment je suis
vraiment désolé, tu sais j’ai eu un problème de dos, je n’arrive pas à bouger
je n’ai pas encore bougé du lit, peut être que je vais voir un toubib, tu sais mon ami je suis vraiment confus, nous sommes amis depuis longtemps quand même, j’ai pressé mon pas, pour ne plus en entendre plus et pour ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, je suis vieux et malade, parfois je me fais fantôme
pour extérioriser ma colère contre ces comportements hypocrites, j’ai fait dire
à Jamil (l’enfant) à son père par la bouche de Mo zinzin le poème pour dénoncer ces comportements de menteurs et hypocrites invétérés qui pullulent dans les sociétés banqueroute des valeurs nobles.
Quant au téléphone mobile entre les mains de malfaisants, il est devenu
Une arme, comme le couteau qui dans un temps fut pour couper de la viande
Puis on en usa pour tuer.
merci à vous tous et toutes pour votre lecture et vos commentaires
Sphyria, Jugurtha, Cathysoleil, daniel46, Chibani, dolores
Sybilla, Nataraja, Sympatique, islander, cyrael
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