Ce matin, je me suis réveillé
J’avais la houle au fond du cœur
Le vent nocturne avait fait fuir
Par la fenêtre, mon beau printemps
Je suis alors parti à l’aube
Pour me couvrir de cette rosée
Se reposant sur la lumière
Où s’abreuvent toutes les fleurs
Le champ était plein de cet amour
Qui fait mûrir chaque saison
J’en ai cueilli bien plus qu’il faut
Pour vous offrir ce doux présent
La brise, je crois, a en un peu pris,
Pour parfumer le ciel et les oiseaux
Si j’ai des ailes, à votre porte,
C’est que les anges m’y ont porté
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sylvianni