L’armure s’est fendue,
En découvrant le corps
Qui flotte à demi-nu
Dans l’espace des morts.
Charnelle elle est nommée,
Enveloppe d’esprit,
De la vie, consommée,
Nous ouvrant l’infini.
Protection de l’humain,
Qui dès la naissance,
Trace notre destin,
Telle une alliance.
L’armure s’est fendue,
Nonobstant toute vie,
Le sort inattendu,
D’un rêve inassouvi.
Déployée dans l’éther,
Elle part esseulée,
Aux âmes de l’enfer,
Ou au ciel étoilé.
Une résurrection,
De l’esprit lumineux,
La dissociation,
D’un corps mystérieux.
La lumière nimbée,
Fuse de part en part
Et semble refléter,
Dans un faible brouillard.
Elle emporte une aura,
Sur des volutes bleues,
Le ciel en apparats,
En reflets nébuleux.
L’armure s’est fendue,
Le corps a disparu,
Et dans cette étendue,
Le temps est suspendu.
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