La gazette.
Aux césars Masiero,
Déguisée en limace
A exposé, en gros,
Ses côtés pile et face.
Sortir ses vieux Nibards
Loin de leurs garde-robes,
La nomine aux oscars
Et même, aux golden globes.
La Syrie c’est Bagdad !
Déjà dix ans de guerre !
Souhaitons à Assad
Un bon anniversaire.
Pour le confinement
En France, gabegie,
On souffle seulement
Une seule bougie !
La mère d’Alysha
Sourire de Joconde
A dit « plus jamais ça ! »
Mots plus vieux que le monde !
Comme Alysha dort sous
Six bons pieds, dans six planches,
Donnons nous rendez-vous
Pour d’autres marches blanches.
Et l’auteur de sa mort,
Le présumé coupable,
Sans mourir, lui, s’endort,
Grace au marchand de sable.
Pas encore assassin,
Mais déjà un peu dingue
Bien qu’il ait du vaccin,
Et aussi la seringue,
Le pape en Matignon
Grattant son chou de tête
Nous vaccine ? Ben non !
IL enquête, IL enquête.
Quel virus, quel fléau
Quel mal microscopique
Lui mange le cerveau ?
Quelle souche le pique ?
Mais dans son pieux discours
Ce Grand Père de France
Rabâche tous les jours
« Que l’on monte en puissance »...
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Le yeux au bord de l’eau
Entends, ami poète,
Résonner le grelot
Qu’agite ma gazette.
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