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     Mémoire soluble d'un vieux chien
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Par conversation | Les + anciens en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Hubix-Jeee
Envoyé le :  6/4/2021 17:58
Plume d'or
Inscrit le: 22/4/2019
De:
Envois: 827
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Merci Aina....

C'est rigoureusement exact, la longueur est liée au fond, plus ou moins profond, plus ou moins long, selon l'inspiration, et, comme tu le dis si bien, il est parfois difficile de mettre un point final, tant on aimerait écrire encore et encore, sur un thème qui vous inspire...

De plus, il faut aussi voir le travail qu'il y a derrière, la recherche des mots adéquates, la forme, la perspective de savoir comment le poème sera ressenti par d'autres, ici, je ne l'ai pas écrit en cinq minutes, sur un bout de papier quelconque, je savais où j'allais, j'ai laissé juste un temps de macération, une progression lente et sûre, il n'y a pas un mot de trop...

Certes, il faut également prendre son temps pour appréhender un poème long, savoir faire des pauses, comme un chemin à parcourir...

Oui, l'incohérence des êtres, elle est toujours dans l'évidence, chaque jour, un peu plus, on peut encore se poser la question de ce qui traverse l'esprit des gens, dans certaines situations...

Amitiés...

Hubix.


----------------
bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...

Aina
Envoyé le :  6/4/2021 5:02
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 10/4/2013
De:
Envois: 2666
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Bonjour !

C'est toujours long, lorsque l'on a des choses à dire.
Et encore mieux ; parfois, on pose un point final, mais sans conviction aucune,
un point final qui n'arrête rien,qui s'infini de tout et en tout,
et qui pourrait être remplacé par un point
à connotation d'interrogations, continuité de questions.

" Je caresse l'ortie et la rose "

La douceur du piquant...

" Dans l'incohérence des êtres" ; Un grand questionnement, plus que vivant,
où l'on s'apprend des êtres à être, mais toujours en se cherchant.

Cordialement à vous.

Aïna.
Hubix-Jeee
Envoyé le :  5/4/2021 13:58
Plume d'or
Inscrit le: 22/4/2019
De:
Envois: 827
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Merci à vous, même si je trouve les commentaires très légers...

dolores, la longueur n'a rien à voir avec le côté touchant, elle est indispensable, pour exprimer ce que ressent cet homme, poète, anar, à travers les siècles, car, si vous l'avez compris, il s'agit bien des mots/maux d'un mort, de ce qu'il ressent à travers un vécu chahuté, les humiliations, toutes les difficultés de la vie d'artiste et, ce que vous trouvez trop long est absolument nécessaire...

frante, une remarque juste, l'amertume, oui, liée à ses rapports difficiles avec le monde de la critique, qui l'entourait, la censure qui, souvent, l'empêchait de s'exprimer, c'est certain, il est resté amer, sans pour autant être rancunier, puisque sa mort lui a permit de faire le bilan de sa vie, qu'il n'a pas à regretter...

Sybilla, l'émotion est une constante de sa vie, ses choix et la résultante, rarement agréable, à ses yeux...

luzldelsol, non, il n'y a rien a couper, dans ce poème, je ne vais pas m'autocensurer, alors que j'exprime, justement l'antithèse de ce que vous demandez, une vie qui a souffert de la censure, de l'incompréhension, d'une forme d'ostracisme de la pensée poétique, comme un combat qu'il a vécu, toute sa vie... La dernière strophe ne résume pas non plus l'ensemble, bien au contraire, elle est le contrepoids mental de tout ce qui précède, comme une contradiction , sans aucune certitude...

Cordialement...

Hubix.


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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...

luzdelsol
Envoyé le :  5/4/2021 13:17
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 10/1/2011
De: sur ma planète "le soleil"
Envois: 27559
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Une écriture riche et originale dommage oui c'est trop long.. Coupé !... (sourire)
Pour ma part je reste sur la fin qui me semble être un bon résumé du tout !...et surtout "l'Essentiel"

"Pourtant, j'ai dû être heureux
Un jour, quelque part, ailleurs
Au soleil d'un train de banlieue
Sur un papier d'éclats de vie
Avant que ne brûle la nuit..."




Luz


----------------
Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Sybilla
Envoyé le :  4/4/2021 21:31
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 96579
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien


Bonsoir Hubix,

Très émouvante et belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

franie
Envoyé le :  4/4/2021 20:42
Modératrice
Inscrit le: 28/5/2012
De: BRETAGNE
Envois: 39248
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Bonsoir Hubix

Oui le texte est long mais la lecture est prenante, saisissante de ressentis. Puissance des mots, presque troublants. Je lis de l'amertume mais je peux me tromper.

Amicalement Franie


----------------

dolores
Envoyé le :  4/4/2021 20:25
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 24/8/2009
De: france : 06 Alpes-Maritimes
Envois: 34157
Re: Mémoire soluble d'un vieux chien
Un bel écrit touchant mais un peu trop long à lire bonne soirée amitiés bon lundi


----------------

Hubix-Jeee
Envoyé le :  4/4/2021 20:08
Plume d'or
Inscrit le: 22/4/2019
De:
Envois: 827
Mémoire soluble d'un vieux chien
Je m'éparpille dans la détresse
Entre les ombres, les chuchotis
Dans la nuit froide qui se dresse
Sous l'affluence de l'ennui
Que la pluie noire fera naître
Dans l'incohérence des êtres.

Mes cicatrices s'apparentent
Au sang anhydre d'un désert
D'une chair avariée, en attente
Sur le morne étal de l'hiver
Où fume la veine anarchiste
Qui s'ouvre au monde élitiste.

Lorsque mon encéphale implose
Je me resigne à l'évidence
Je caresse l'ortie et la rose
Devant le mur de la conscience
Qui s'effondre, dans un soupir
Quand la mort vient à me sourire.

Se dessine mon portrait psychique
Dans le reflet de l'inconnu
Fausse liberté labyrinthique
Recrachant les sous-entendus
Devant une croix pourrissante
Au-delà des plaies indécentes.

Ma clairvoyance va s'éteindre
Dans un brouillard fielleux
Sur un quai où va poindre
Le germe des maux sableux
D'un tableau noir, extrême
Où quelques folies s'aiment.

Je regarde le ciel s'évider
D'une pleine lune rance
Comme tous ces morts liés
Par le déni de la souffrance
Et je vomis les tièdes lueurs
Dans la putréfaction des cœurs.

Le mépris saigne l'horizon
Et j'embrasse en quelques verres
Les pieds de la consternation
Comme souffle la brise légère
Sur l'herbe blonde de juillet
En une ironique pensée.

Je rejoins l'iniquité d'être
La dextérité mémorielle
Les addictions à transparaître
Dans un mutisme séquentiel
Au-delà d'un lassant silence
Au feu de l'indifférence.

Lorsque les derniers hermétistes
M'auront dépouillé sur la cendre
Des rêves lâches, altruistes
Comme un cerveau qui va se fendre
Ma voix désossera le monde
Au regard des cultes immondes.

Je tombe au cimetière
Où, d'une vague, j'échoue
De mes mille ans d'enfer
Aux gestes les plus fous
M'enracinant, je crie
À mes vieux rêves interdits.

Mon âme de feu follet
Exhale un réel souffle acide
Devant la beauté maitrisée
Des femmes chrysalides
Qui pleurent, au vent léger
À ma rancune régurgitée.

Insaisissable clarté vivante
Qui défie tous les sortilèges
Dans la profondeur consciente
De mon corps mort, qui s'enneige
Comme une charogne éveillée
Qui vient mordre la réalité.

Je suis pareil à ces pendus
Qui marchent sur le fraisil
Des miroirs hystériques et nus
Au reflet des regrets hostiles
À l'ombre de la rutilance
Du bonheur et de l'expérience.

Au dernier tourment, la raison
S'émancipe, telle l'araignée
Dans sa toile de componction
Où viennent se tordre mes idées
M'aliénant, moi, le poète immoral
Dans le fumier de pluie mentale.

Pourtant, j'ai dû être heureux
Un jour, quelque part, ailleurs
Au soleil d'un train de banlieue
Sur un papier d'éclats de vie
Avant que ne brûle la nuit...

Hubix.


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