Mes jours poussent mes nuits
À la vapeur, rondement,
Demain je serai autre
Et vous peut-être là .
Je ne sais où me mène
Ce vent de liesse
Mais j’y cours pleinement
Avec mes souliers neufs
Ils ont si fières allures
Que sur le chemin d’or
Ils déversent leur rire
Comme de petits enfants
Réveillés un matin
Par un clair de lune
Dont la courbe céleste
Promet mer et monde
Regardez-moi, je pars
À l’aventure, rondement
Demain, je serai autre
Et vous, peut-être, là .
Je n’ai pas l’heure, évidemment,
À quoi bon tourner l’aiguille
Mes jours poussent mes nuits
Mon temps n’existe plus
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sylvianni