Marcher le nez en l'air, le regard vers cette fresque.
Y puiser de la force, portée grâce aux nuages.
En chemin poser mes yeux sur les arabesques,
Cheveux en gribouillis, bras dans le paysage.
Les plus farceuses, s'emmêlent, composent des logogrammes.
Me dessinent un sourire et captent mon attention.
Je peux y lire des signes au travers de leurs âmes ;
Ou découvrir un rébus né sans intention.
Sur la route, elles me protègent presque jusqu'au sol.
Me donnent des ailes pour affronter les moments sourds.
Leur tracé symétrique ou en cursive console.
Quelque soit le but, le parcours devient velours.
Au milieu de ces branches j'aperçois des coquilles.
Dévoilées, elles abritent des oiseaux en hiver.
Une vie plus dense chante quand le bois se rhabille.
Dissimulés les nids se fondent au temps du vert.
Mes prunelles descendent sur le tronc qui les attache.
Bien loin d'être une entrave, celui-ci les délivre.
Frêles ou forts, dans le gris les arbres se détachent.
Leur vue m'apaise, doucement je respire leur livre.