J’ai rendu les armes
Doucement près de toi
Toi qui ne marche qu’au soleil
D’un espoir corrompu
J’ai voulu te donner
La légèreté de l’être
Le droit dont tous les hommes
Devrait être pourvu
En un seul geste de la main
Tu as balayé mes grands rêves
Dans ces roues de fortune
Qui surplombent la terre
Pour toi, j’ai rendu les armes
Je pensais que tu les prendrais
Pour affranchir ta colère
Du sort que l’on t’a jeté
Mais tu les as laissées, lÃ
Sans avoir rien à dire
Le vent venait de se lever
Tu pouvais enfin voler
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sylvianni