Ah si j'étais virtuose,
Je te jouerais les quatre saisons de Vivaldi,
Et le printemps serait à l'honneur.
Le Boléro de Ravel, mélodie envoûtante,
Pour une danse magistrale
À te faire perdre la tête.
Je te chanterais l'ode à la joie de Beethoven,
Pour un monde où régneraient paix et liberté.
Je te ferais écouter la Lettre à Élise,
Que ma petite fille chérie
Me jouait le samedi après-midi,
À m'en faire pleurer.
Mais, je ne te chanterai
Que la chanson d'Adieu de Chopin,
Å’uvre bouleversante et triste,
Pour te faire part de mon chagrin,
Et te dire que mon cœur est las
D’avoir trop attendu.
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