Jusqu'Ã pudeur
Tu étais endormie dans nos draps blancs et violine
Et je te regardais assis sur le bord du lit , en vie
Le mot qui me vint en te regardant fut divine
Et j'ai dessiné sur ton dos avec mes doigts , l'envie
Jusqu'Ã plus d'heures
Le vent est venu danser sur toi quelques petites secondes
Sinuant en faisant valser tes cheveux parfumés de malices
Et moi je te regardais être ma terre ,mon île , mon monde
Le mot qui m'est venu en te regardant fut délice
Jusqu'Ã plus d'heures
La première goutte de rosée sur l'herbe déposée , la nuit est partie se cacher
Le soleil est venu tatouer sa chaleur matinale sur tes épaules comme une esquisse d'un Magritte
J'ai alors su que, même avant si je ne te connaissais pas tu m'as toujours manqué , à toi attaché
Et moi en te regardant le mot qui m'est venu fut addict
Jusqu'Ã plus d'heures
Et je suis revenu près de toi , j'ai posé un baiser sur ton cou et je t'ai susuré je t'aime
Un colibri s'est posé sur le bord de la fenêtre
Je me suis endormi , et au petit matin je t'ai écrit pour toi un tendre poème
Et depuis j'ai laissé les volets ouverts pour te voir chaque jour renaître
Alors en te regardant le mot qui m'est venu fut bonheur
Loin du malheur
Jusqu'Ã plus d'heures
Jusqu'Ã pudeur
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann