Après avoir pris une bastos dans le buffet,
Un voyou pissait le sang sur le trottoir,
Son casse de la banque avait mal tourné,
Il allait crever tout seul dans la nuit noire.
Les poches pleines de fraiches rouge sang,
Même pas sa donzelle pour un dernier baiser,
La flicaille allait se ramener mais avant,
Il aurait besoin d’un curton pour s’confesser.
Une vie de merde à faire chier le prolo,
A crécher dans un taudis infesté de cafards,
Chomedu, incapable de trouver du boulot,
Délinquant à deux doigts de finir au placard.
Puis l’engrenage tu veux jouer les vrais durs,
Flingue en poche, le caïd va s’faire un braquage,
Tu causes, mais voilà comment finissent les ordures,
Raide mort flingué près pour le grand voyage.