C'est fou ce que la solitude abime
Quand les fenêtre seules, sont le regard
De ce qui vit et grouille dehors
sans pouvoir porter sa voix au-delÃ
De ce qu'hier encore, sur l'aile d'un mot
Pouvait voyager sans crainte, au loin
Et faisait aisément fleurir le cœur
Au passage vibrant d'un humain
C'est fou comme l'ennui écorche au vif
Comme une blessure de guerre mal guérie
Infiltrant toutes les pensées du jour
Sans égard au grand usure des ans
Qui s'effritent comme les feuilles d'automne
Dans un silence plus grand que la nuit
Qui ne réveillera personne à l'aube
Dans un long soupir où tout sera dit
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sylvianni