L’homme et la forêt
Sa vie était triste et monotone,
Comme une forêt un soir d’automne !
Lorsque l’enrobe une nuit sombre,
Faisant surgir ses grandes ombres.
Elle s’égrenait au fil du temps,
Comme tombent les feuilles au vent,
Jonchant le sol d’un grand tapis,
Qui sera un jour prochain son lit !
Les couleurs qui se formaient dessus,
Ses tristes yeux les voyaient plus,
Tant ses pensées étaient si noires,
Et que de vivre il perdait espoir.
Il pensait que nul ne le remarquait,
Comme invisible il se sentait,
Mais pourtant il était comme les autres,
Comme ses frères, ses bons apôtres.
Sa seule compagnie était la solitude,
Il lui parlait de sa grande lassitude,
Qui durait depuis trop longtemps,
Le laissant seul assis sur le banc.
Mais un matin il avait disparu,
Ce qu’il devint jamais on ne su,
Il reste dans ce bois que son âme,
Qui se faufile dans les arbres qui fanent !
Peut être s’est t’il couché sur le feuillage,
Pour avec la tempête quitter le rivage,
Alors si vous allez vous y promener,
Faites attention ou vous marchez
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