Départ.
A tous ceux qui sont partis loin du pays pour une raison ou pour une autre et qui n'ont eu jamais le temps de jeter derrière eux un dernier regard,,,,,,,,,
-Ne parts pas.
Nous ne pourrions plus, nous revoir.
-Les distances ne comptent pas, et tant qu'il y'a de l'amour,
Il y'a de l'espoir.
-Je suis ta mère,
Je te veux du bien.
Rien ne nous séparera
Ni vastes déserts,
Ni larges océans
Ni lointains territoires.
-Il y'a toujours assez d'amour,
Pour nous aider à nous revoir.
-Je ne crois pas,
J'ai eu ce pressentiment ce soir.
Reste.
Qui mangera mon couscous??
Qui dégustera mes plats de ma macaronis,
Mes couffins de figues de barbarie?
Et ce frais Lben?
Qui, après-toi va le boire?
Puisque tu le veux, prends cet argent
Que j'ai laissé de coté pour toi.
Il faut tout prévoir....
J'ai le pressentiment
Qu'on ne pourra plus se revoir.
C'était un soir d'été,
je faisais encore la sieste.
Soudain, les lieux ne sont plus les lieux,
Les figures, les saisons non plus.
C'était comme si j'étais à Londres,
A Rome ou à Paris..
Je me baladais heureuse
Avec un canari sur l'épaule.
Et ,brusquement,rapidement,
Des papillons de tombeaux envahirent le lieu.
Je ne pus te voir.
Je t'ai couru après comme font les folles
Nous étions séparés par un épais brouillard....
Je suffoquais de chaleur et de froidure,
Tu m'avais réveillée,tu étais à mes cotés
Et des murmures me dirent"Tu ne vas pas le revoir,"
J'ai pas osé te le dire.
Et ,Ã ton tour,tu ne m'as pas fait tes adieux
Tu ne m'as pas dit au revoir......
Entre mes doigts,le temps coule
Et affaiblit en passant ma mémoire.
Ne parts pas.
Nous ne pourrions pas nous revoir,,,,