Oh oui Tony je vois
Oh oui Tony je vois l'étrange sensation
De me voir transporté à lointaine émotion
Quand biches d'un cluster au virus devanture
Tentaient d'en échapper, franchissaient la clôture
La nuit, l'affût, tirer ? Nuage, hésitation.
Arpentant sans arrêt mes terres d'élection
Les rêves rocailleux, les plages de fiction
Je m'y perdais heureux en biches d'aventure
Oh oui Tony je vois
Les bougies se serraient sur tatins d'affection
Et les biches soufflaient des poumons d'ambition
Le temps montre le temps rempli de signatures
Et j'écris sur les traits qu'on appelle ratures
Cette ligne tendue comme belle érection
Oh oui Tony je vois
Keraban (Samedi 29 février 2020)
PS 1 : encore un et je crois que ça fera 500 !
PS 2 : C'est mon poème de samedi 29, publié un peu en retard car je subis la consigne d'être mis en isolement chez moi pendant un temps indéterminé à cause de l'étroite relation que j'ai eue avec une personne en retour d’Égypte, contaminée grave au virus machin truc et hospitalisée au CHU de Dijon. Mais moi je ne reconnais pas les symptômes dont ils parlent. Tout va bien.
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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