Ô mon fidèle aimé...
Bien sûr, mon bon ami, que ce temps fut béni
Quand nos émois soudains rosissaient notre face.
En ce jour avancé reviennent en surface
Ces chaudes collusions dites sans nul déni.
Tous ces ans, en commun, ont forgé notre allant
Et vous, mon troubadour, surveillez bien la place.
Je vous trouve toujours fort courtois et galant.
Chantez, sans plus tarder, car nul ne vous remplace
Pour dire en vers fleuris ces traits de Cupidon.
Demeurez en corps prêt pour me faire le don
De votre belle voix qui me charme et m’enlace.
Je resterai pour vous l’éternel bleu cordon !