La laine d’écume des moutons blonds marins Va effleurer de son doux pelage salin La peau d’albâtre d’un bateau et des dauphins Suivent son sillon neigeux, tels des séraphins.
L’îlot au milieu de nulle part, perdu Dans le cosmos bleuté d’un océan si nu Se dresse comme un phare, accroché aux flancs Abruptes des rochers, enduit d’un sable blanc.
Quelquefois, quand le maître des vents a l’humeur D’ouragan, quelques esquifs à l’esprit voyageur S’échouent sur les joues nacrées, de l’atoll corail Où des crabes terreux, jouent près des arbres écailles.
Quand le soleil ferme ses portes, au soir venu Et que la lune baille, de sa voix tenue Le chant cristal des oiseaux de feu, retentit Sur les ondes de mer, tel un écho de vie !